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Archives de presse

Communiqués de presse

Le SNI reste sur sa faim après le CNS

Bruxelles, le 23 juillet 2020 – Le SNI se dit partagé par les décisions prises aujourd’hui par le Conseil National de Sécurité. « L’élargissement de l’obligation du port du masque va dans le bon sens. Les gestes barrières doivent permettre d’éviter une nouvelle flambée de contaminations et un éventuel nouveau lockdown dont les indépendants seraient les victimes économiques ». L’organisation de défense des indépendants se dit également favorable au tracing dans l’horeca mais « cela doit être limité dans le temps et ne pas entrainer de surcharge administrative ». La décentralisation vers les bourgmestres est aussi une bonne chose, selon le SNI. Cela devrait en effet permettre des mesures mieux ciblées et mieux proportionnées. Néanmoins, le SNI regrette que l’événementiel reste toujours en plan. « Il est beaucoup moins dangereux d’être dans un salon professionnel où tout est cadré et normé que sur la digue ou dans une ville touristique bondée ! » Il faudra des mesures d’aides spécifiques pour le secteur. Le SNI se demande également ce qu’on entend par confinement local : l’activité économique sera-t-elle fermée mais alors quid de la concurrence avec les communes voisines et quid des navetteurs ? Enfin, le SNI rappelle que si confinement il y a à nouveau, il faudra remettre de nouvelles aides publiques sur la table.

Du bon…

Le Conseil National de Sécurité s’est à nouveau réuni ce jeudi. Le SNI se dit partagé quant aux décisions qui y ont été prises. L’organisation de défense des indépendants est évidemment consciente de la nécessité de reprendre des mesures pour éviter une nouvelle flambée de contaminations et un nouveau lockdown. « Ce serait une véritable catastrophe. Les indépendants en seraient les principales victimes économiques. Beaucoup n’y survivraient pas. » Les gestes barrières sont un bon moyen de l’éviter. « Le renforcement et l’élargissement de l’obligation du port du masque dès ce samedi vont ainsi dans le bon sens ». 

De même, le SNI se dit également favorable aux ‘listes de présence’ dans l’horeca pour compiler les coordonnées des clients et assurer un meilleur tracing mais « cette mesure doit être limitée dans le temps et ne doit pas devenir une nouvelle surcharge administrative pour les exploitants. » La décentralisation plus importante vers les bourgmestres constitue également pour le SNI une bonne chose : « Cela devrait en effet donner la possibilité aux autorités locales de prendre des décisions plus ciblées et mieux proportionnées ».

…Et du moins bon

Mais pour le SNI, toutes les décisions ne sont pas bonnes, loin s’en faut. L’événementiel attendait beaucoup de la phase 5 du déconfinement. « Or, celle-ci n’aura pas lieu avant, au mieux, le 1er septembre, et les entreprises actives dans ce secteur restent toujours en plan, avec des perspectives de reprise toujours plus floues. » Selon le SNI, il est en effet beaucoup plus risqué sur le plan sanitaire d’être sur la digue à la Côte ou de se rendre dans une ville touristique bondée des Ardennes plutôt que, par exemple, dans un salon professionnel où tout est bien cadré et normé. « C’est d’autant plus vrai qu’il est très facile d’installer des billetteries électroniques pour assurer un traçage efficace ». « Il faudra donc », insiste le SNI, « que des mesures d’aides spécifiques au secteur soit prises ».

Le flou sur la notion de confinement local inquiète encore le SNI. « L’activité économique d’une commune confinée sera-t-elle aussi fermée ? Et quid alors de la mise en situation concurrentielle non défendable  avec des entreprises situées dans des communes voisines ? Quelles seront les conséquences pour les navetteurs et donc pour les entreprises qui les emploient ? Ces questions restent sans réponses »

Le SNI rappelle enfin un mot d’ordre essentiel : « Les indépendants sont les victimes économiques de situations dont ils ne sont pas responsables. Dès lors, si les autorités publiques décident de reconfiner (même localement), la question de nouvelles aides publiques (primes complémentaires notamment) devra être envisagée très rapidement ».

« Des perspectives pour tous ces entrepreneurs à l’arrêt depuis plus de 4 mois ! »

Bruxelles, le 14 juillet 2020 – Ce mercredi 15 juillet se tiendra un nouveau Conseil National de Sécurité. Il devrait plus spécifiquement se pencher sur le secteur de l’événementiel, toujours très durement touché. « Nombre d’entrepreneurs du secteur (loueur de matériel, organisateurs de salons professionnels, photographes, traiteurs…) sont toujours à l’arrêt. Sans revenus ou presque depuis plus de 4 mois, sans perspectives quant à leur relance ». Le SNI demande donc des clarifications au CNS et de mettre fin à toutes ces incertitudes qui causent énormément de frustrations. Le Gouvernement wallon vient d’annoncer une nouvelle indemnisation de 3500€ pour les entrepreneurs de ces secteurs. « Les autres gouvernements régionaux doivent s’aligner. La crise frappe partout de la même manière. La réponse doit être équivalente. » Le SNI demande par ailleurs également au gouvernement de prolonger ses différentes aides (droit-passerelle…) tant que des restrictions seront imposées par les autorités publiques.

Vite des perspectives et la fin des incertitudes

Ce 15 juillet, le gouvernement fédéral et ceux des entités fédérées se réuniront à nouveau pour un Conseil National de Sécurité. Le point central à l’agenda devrait être le secteur de l’événementiel qui reste toujours très durement touché. « Les indépendants dans ce secteur sont nombreux et exercent leurs activités dans des domaines très variés » explique Christine Mattheeuws. « Cela va du loueur de matériel à l’organisateur de salons professionnels en passant par des spécialistes en écran géant, des photographes, des traiteurs mais aussi des sociétés de transport ou de logistique, sous-traitantes de grands festivals » 
Ces entrepreneurs sont depuis plus de 4 mois pour la plupart complètement à l’arrêt, sans revenus ou presque. « Ils ont aujourd’hui désespéramment besoin de perspectives précises quant à leur relance. En effet, un événement ne se prépare en quelques heures. Il faut pouvoir prévoir un planning, parfois même un an à l’avance. » Le SNI demande donc des clarifications au CNS et de mettre fin à toutes ces incertitudes qui causent énormément de frustrations.

Aides supplémentaires

Le Gouvernement wallon vient d’annoncer une nouvelle indemnisation de 3500€ pour un soutien supplémentaire aux entreprises et indépendants qui subissent toujours pleinement l’impact des mesures de restriction imposées par le CNS, notamment ceux qui font partie de certains secteurs à l’arrêt ou dont l’activité est intrinsèquement liée aux décisions relatives aux évènements de masse. 
« Les autres gouvernements régionaux doivent s’aligner. La crise frappe partout de la même manière. La réponse doit être équivalente. » Le SNI demande par ailleurs également au gouvernement fédéral de poursuivre ses différentes aides, dont le droit-passerelle tant que des restrictions seront imposées par les autorités publiques. « La reprise va être lente. Il est impératif que ces aides soient certainement prolongées jusqu’à la fin 2021 », conclut la présidente du SNI, Christine Mattheeuws.

Le caractère obligatoire des masques ne doit pas être source de peur

Bruxelles, le 10 juillet 2020 - Le Comité de concertation a décidé hier soir que le port du masque serait obligatoire dans les magasins, les centres commerciaux, les cinémas, les théâtres, les salles de concert et de conférence, les auditoriums, les lieux de culte, les musées et les bibliothèques à partir de samedi. Selon le SNI, si les experts de la santé estiment que le port d'un masque est vraiment indispensable, alors nous devons tous suivre cet avis. Le SNI est convaincu que les experts sont cohérents et ne visent pas seulement les magasins mais tous les lieux publics où se rassemblent de nombreuses personnes. Viser uniquement les magasins aurait donné un mauvais signal, selon le SNI. Et cela, d'autant plus que tant les commerçants que les consommateurs ont respecté scrupuleusement les règles de distanciation et qu'aucun problème de santé majeur n'a été identifié après une visite en magasin. Le SNI, d'autre part, trouve particulièrement regrettable que, parallèlement à la communication sur le port obligatoire de masques, rien n’ait été dit sur le fait que si tout le monde porte un masque dans les commerces, cela permettra de faire ses achats en toute sécurité. Trop de consommateurs ont encore peur de faire du shopping, avec pour conséquence de nombreux problèmes financiers pour les commerçants. Les consommateurs ne doivent pas avoir l'impression que le durcissement de la mesure est dû au fait qu’il est devenu dangereux dans les magasins ; il s'agit seulement de suivre les avis des scientifiques. Nous attendons maintenant des dirigeants de ce pays qu'ils fassent clairement savoir que si tout le monde porte un masque, il est possible de faire ses achats en toute sécurité. Si cette communication n'est pas faite rapidement, la survie financière de nombreux magasins sera menacée, selon Christine Mattheeuws du SNI.


La nouvelle réglementation apporte de la clarté

Le comité de concertation a décidé hier soir de rendre les masques obligatoires à partir de samedi. Les masques seront obligatoires dans les centres commerciaux, les cinémas, les théâtres, les salles de concert et de conférence, les auditoriums, les lieux de culte, les musées et les bibliothèques. Le SNI respecte cette décision des experts de la santé et se réjouit que la règle s’applique non seulement pour les magasins, mais qu’elle vise également tous les lieux publics où de nombreuses personnes se rassemblent. Si les experts avaient seulement ciblé les magasins, ils auraient donné un mauvais signal, d'autant plus que les règles de distanciation et le nombre maximum de clients par 10 m² sont effectivement respectés. Les clients sont très disciplinés et attendent patiemment leur tour à l'extérieur du magasin. En outre, rien ne prouve que des clients soient tombés malades après avoir fait du shopping. « De plus, la nouvelle règle offre l'avantage de la clarté. Aujourd'hui, seuls quelques clients portent un masque et ils regardent parfois avec suspicion ceux qui n'en portent pas ». 10% des commerçants expliquent d’ailleurs que cela avait déjà causé des discussions dans le magasin, où il est difficile pour l'exploitant d'intervenir. Ce sera désormais une chose du passé et c'est une bonne chose. « Il est néanmoins impératif que le commerçant ne soit pas tenu responsable du non-respect de la règle par un client si le commerçant a clairement affiché l’obligation de port du masque. Un commerçant ne peut pas être un substitut à la police », insiste Christine Mattheeuws.

Mais un manque de communication claire sur le fait que « le port du masque permet de faire ses courses en toute sécurité »

Le SNI regrette cependant que, parallèlement à la communication sur le port obligatoire de masques, rien n’ait été dit sur le fait que si tout le monde porte un masque dans les commerces, il est possible de faire ses achats en toute sécurité. Trop de consommateurs ont encore peur de faire du shopping, ce qui entraîne de nombreux problèmes financiers pour les commerçants. Les consommateurs ne doivent pas avoir l'impression que le durcissement de la mesure est dû au fait qu’il est devenu dangereux de se rendre dans les magasins ; il s'agit seulement de respecter scrupuleusement les avis des scientifiques. « Nous attendons maintenant des dirigeants de ce pays qu'ils fassent clairement savoir que si tout le monde porte un masque dans les magasins, il est possible de faire ses achats en toute sécurité. Si cette communication n'est pas faite rapidement, la survie financière de nombreux magasins sera menacée. Les commerçants souffrent énormément et nous devons maintenant, avant tout, nous assurer que les liquidités reviennent », conclut Christine Mattheeuws du SNI.

3 professions libérales sur 10 craignent la faillite sans aides financières supplémentaires

Bruxelles, le 02 juillet 2020 – Comment se portent les professions libérales à la sortie de la crise du Covid-19 ? C’est la question que se sont posée l’Unplib et le SNI dans une enquête menée auprès de plus de 1400 représentants de professions libérales. Premier constat interpellant : Si plus de 8 répondants sur 10 approuvent les décisions de confinement, la sérénité est encore loin d’être revenue. En effet, près de 70% des prestataires de professions libérales sont d’avis que le Covid fait toujours peur sur le plan sanitaire et ¾ sur le plan économique. « Moins de 10% ont continué à exercer pleinement leur activité durant les mois de confinement. Aujourd’hui, plus de la moitié (55%) des répondants n’ont d’ailleurs toujours pas repris à temps plein », explique Bernard Jacquemin, président de l’Unplib. Cela s’est évidemment ressenti sur le chiffre d’affaires. Plus de 6 sur 10 ont constaté une perte de plus de 40% au cours du premier semestre par rapport à la normale. Cette baisse de CA a en outre été renforcée par des dépenses supplémentaires en matériel/mesures de protection. Les professions libérales ont par ailleurs eu en très grande majorité recours aux différentes aides. Ainsi, 3 professionnels sur 4 ont sollicité le droit-passerelle qui , dans 90% des cas, a été accordé. « 3 sur 10 estiment qu’il faudra encore d’autres mesures s’ils veulent éviter la faillite. » L’Unplib et le SNI plaide donc pour un nouveau gouvernement de plein exercice et rapidement de nouvelles mesures de relance.

Peur économique et sanitaire

L’Unplib (Union Nationale des Professions Libérales de Belgique) et le SNI ont récemment interrogé plus de 1400 titulaires de professions libérales. L’objectif de cette enquête ? Savoir comment ils se portent à la sortie de la crise du Covid 19. Premier constat interpellant : la sérénité est encore loin de régner en maître, même si plus de 8 répondants sur 10 (82%) approuvent les mesures prises par le gouvernement en matière de confinement et de sécurité.
En effet, près de 7 professionnels sur 10 (69%) avouent que le Covid-19 leur fait toujours peur sur le plan sanitaire. Cette crainte est encore plus forte au niveau économique. 75% des répondants estiment en effet que le virus va encore peser lourdement sur l’économie et avoir un impact sur leurs entreprises.

Une reprise en mode mineur

« Durant le confinement, moins de 10% des titulaires de professions libérales ont continué à exercer pleinement leur activité », explique Bernard Jacquemin, président de l’Unplib. « Aujourd’hui, plus de la moitié (55%) n’a toujours pas recommencé à plein-temps ». Selon Christophe Wambersie, Secrétaire Général Wallonie-Bruxelles du SNI, « c’est évidemment lié au fait que 57% déclarent que leur patientèle/clientèle n’est pas encore totalement revenue. D’un côté, les professions techniques (comptables, traducteurs…) subissent le coup du ralentissement global de l’économie et de l’autre, les (para) médicales doivent faire face à la crainte de contamination des patients ». Cela a évidemment eu une incidence sur les revenus. « Plus de 6 sur 10 (62%) ont ainsi constaté une baisse de plus de 40% de leur chiffre d’affaires de 62% au cours du 1er semestre. Et pour 11%, c’est une plongée de plus de 80% ! » , poursuit le président de l’Unplib. S’ajoutent à cela les dépenses en matériel de protection notamment, engendrées pour se conformer aux recommandations sanitaires.

Des aides qui ont été les bienvenues

L’enquête a également révélé que les titulaires de professions libérales avaient eu largement recours aux différentes aides publiques pour compenser ces fortes pertes de revenus,. Ainsi, 3 professionnels sur 4 ont sollicité le droit-passerelle qui , dans 90% des cas, a été accordé. « Sans surprise, c’est au cours des mois de mars et d’avril que les demandes ont été les plus nombreuses. A titre d’exemple, plus de 99% ont demandé et obtenu le droit-passerelle en avril. Ce chiffre était déjà en diminution en mai et seuls 32% comptent demander le droit-passerelle pour juin. » En ce qui concerne les demandes de primes régionales et de chômage temporaire pour les employé, les pourcentages sont un peu inférieurs, respectivement 61% et 56%.

Des mesures supplémentaires pour éviter la faillite

« Aujourd’hui, près de 3 entrepreneurs sur 10 (28%) dans notre secteur estiment qu’ils auront encore besoin de mesures financières supplémentaires pour éviter la faillite ». L’Unplib et le SNI plaident donc de concert pour qu’un gouvernement de plein exercice, axé sur l’économie, soit rapidement mis en place. « Il faut absolument de nouvelles aides et ensuite des mesures de relance. Dans le cas contraire, il faudra s’attendre à une catastrophe sociale ! », conclut Bernard Jacquemin.

Encore un mois avant les soldes : le SNI en appelle au bon sens de chacun : « Trop de remises avant les soldes sera néfaste »

Bruxelles, le 30 juin 2020 – Ce mercredi aurait dû être le premier jour des soldes d’été. En cette année particulière, il n’en sera rien, les soldes ayant en effet été reportés d’un mois. L’objectif est de donner la possibilité aux commerçants de vendre une partie plus importante de leurs stocks à 100% du prix avant les soldes. Les détaillants ont en effet un besoin criant de liquidités. Selon des chiffres de Trends Business Information, un sur six se dirige tout droit vers la faillite. « Le secteur est devenu de plus en plus vulnérable ces dernières années. Les raisons ? La pression constante de l'industrie pour vendre de nouvelles collections chaque saison et les grands noms du numérique qui continuent à offrir des réductions toute l'année. Le SNI a d’ailleurs déjà souvent mis en avant la problématique de l'offre continue de réductions. C'est intenable et ça l’est encore plus dans les moments difficiles. » Le SNI en appelle donc au bons sens de chacun pour ne pas accorder trop de remises (ventes couplées…) avant les soldes mais plutôt d’organiser des actions après ceux-ci. « Ce sera un bon moyen de rattraper une partie de la saison perdue ».


Tout a été chamboulé

Ce mercredi aurait dû être le premier jour des soldes d’été, toujours un grand moment pour le commerce de détail de mode, notamment. Or, en cette année particulière, tout a été chamboulé. Il n’en sera donc rien et les soldes ont été repoussés d’un mois. Ils ne commenceront donc qu’à partir du 1er août. L’objectif est en effet que les commerçants puissent disposer d’un mois supplémentaire pour liquider leurs stocks à 100% du prix avant les soldes. « Les détaillants de mode ont été, à l’instar des autres commerces, forcés de fermer pendant 2 mois. Ils ont en moyenne vendu entre 30 et 35% de moins qu’à l’accoutumée. Ils ont donc un déficit criant de liquidités », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI. « Or, une bonne partie de ces rentrées de la première partie de l’année est habituellement utilisée pour financer l’achat de la collection d’automne-hiver, ce que de nombreux commerçants (3/4) n’a pas encore pu faire, faute de liquidités ».

Payer ses frais fixes

Cet argent, les commerçants en ont besoin non seulement pour financer leurs futurs achats mais aussi, à l’heure actuelle, pour continuer à payer leurs frais fixes voire tout simplement pour tenter d’échapper à la faillite. En effet, selon des chiffres de Trends Business Information, 55% du secteur de la mode sera déficitaire en 2020. « Ce n’est en soi pas un problème mais la question est de savoir s'ils disposent de réserves financières suffisantes pour survivre. 41 % sont en vrai danger. Selon ces mêmes chiffres, un sur six se dirige tout droit vers la faillite », poursuit la présidente du SNI 
« Le secteur est devenu de plus en plus vulnérable ces dernières années. Les raisons ? La pression constante de l'industrie pour vendre de nouvelles collections chaque saison et les grands noms du numérique qui continuent à offrir des réductions toute l'année. Le SNI a d’ailleurs déjà souvent mis en avant la problématique de l'offre continue de réductions. C'est intenable et ça l’est encore plus dans les moments difficiles. »  

Des soldes oui, mais pas trop de remises avant

La plupart des commerçants restent favorables à une période de soldes. La majorité pense donc que le report des soldes au mois d’août est une bonne idée.  Le succès des soldes dépendra toutefois de ce que feront les grandes chaînes en juillet. « Si les chaînes accordent de nombreuses remises en juillet et cassent les prix pour attirer la clientèle, les petits n’auront d’autre choix que de suivre, notamment via des ventes couplées, et cela aura un impact négatif sur les soldes », estime Christine Mattheeuws. Le SNI en appelle donc au bons sens de chacun pour ne pas accorder trop de remises avant les soldes mais plutôt d’organiser des actions après ceux-ci. « Ce sera un bon moyen de rattraper une partie de la saison perdue », conclut la Présidente du SNI 

Le SNI demande une déduction fiscale majorée sur l'achat de produits/matériel de sécurité sanitaire

Bruxelles, le 30 juin 2020 – Le SNI demande que l'achat de produits de sécurité tels que le gel hydroalcoolique, les masques, les écrans en plexiglas, etc. puissent faire l’objet d’une déduction fiscale majorée pour les entreprises. « Il est extrêmement important que les entrepreneurs fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour que leurs clients, leurs fournisseurs et leurs employés soient le plus en sécurité possible. Afin de garantir que les entrepreneurs ne doivent pas répercuter ces coûts supplémentaires sur les clients, le SNI demande au gouvernement d'intervenir en rendant l'achat de ces produits déductible fiscalement à hauteur de 120%. « Ce régime existe déjà pour les investissements en matière de sécurité, alors pourquoi ne pas faire de mêmes engagés pour la sécurité sanitaire des clients et du personnel ? » 

Des efforts financiers supplémentaires 

« Les directives de sécurité sont extrêmement importantes et les entrepreneurs s'y conforment très strictement », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI. « Ces mesures sanitaires imposées exigent bien sûr des efforts financiers. Pensons à l'achat de gels hydroalcooliques et de distributeurs, de matériel de désinfection supplémentaire, d'écrans en plexiglas et de masques ».  

Investissements en matière de sécurité 

« Ce sont donc aussi des investissements de sécurité », poursuit Christine Mattheeuws. « D'autres investissements en matière de sécurité, comme l’engagement d'une société de sécurité ou d’un système de surveillance, sont déductibles fiscalement jusqu'à 120% ». Le SNI demande donc que les investissements financiers pour la prévention du virus COVID-19 soient traités comme des investissements de sécurité et soient donc également déductibles fiscalement.  « On évitera ainsi que les investissements soient répercutés sur les clients », conclut Christine Mattheeuws.

Manque de clarté et de perspectives pour les traiteurs et exploitants de salles de fête

Bruxelles, le 24 juin 2020 – Le SNI se réjouit de l'assouplissement des recommandations relatives aux marchés et aux magasins. Il regrette toutefois un manque de clarté pour les traiteurs et les organisateurs de fêtes : 50 personnes au maximum y sont autorisées. « Or, si un service de catering est assuré lors d'un événement, c'est tout à coup possible pour 200 personnes (en salle) ou 400 (en extérieur) au mois de juillet et même pour le double de personnes à partir d'août. Quelle est la différence entre un mariage par définition ponctuel et un ‘événement’ ponctuel ? Pourquoi cette distinction peu claire ? C’est complètement illogique », s’interroge Christine Mattheeuws du SNI. « De plus, le Conseil national de sécurité ne tire pas les leçons du passé. Une fois encore, aucune perspective n'est donnée sur ce qui est possible à partir de septembre. C'est particulièrement dommage ». « Nous pouvons donner, avec des lignes directrices et des accords clairs ainsi que de la transparence, une perspective sûre et en toute sécurité à toutes les activités. Les politiciens doivent être conscients de leur responsabilité ! C’est maintenant que l’on fixe les dates des fêtes pour l'automne et pour 2021. En raison du manque de perspective, personne n'ose planifier et ce gouvernement joue avec la survie de ces entreprises ». 

Marchés et commerces 

Le SNI se réjouit du nouvel assouplissement des mesures de sécurité pour les marchés et les magasins. La limite maximale de 50 stands par marchés était remise en cause depuis un certain temps. Le SNI est donc heureux que ce plafond soit supprimé. Le SNI avait également plaidé cette semaine pour un assouplissement des mesures dans les magasins. Aujourd’hui, la limite des 30 minutes de shopping et l’obligation de faire ses achats seul ont été levées. Le SNI est heureux que le gouvernement ait écouté ces demandes.  

L’incertitude chez les traiteurs et les organisateurs de fêtes 
Il subsiste un manque de clarté pour les traiteurs et les organisateurs de fêtes : 50 personnes au maximum y sont autorisées. « Or, si un service de catering est assuré lors d'un événement, c'est tout à coup possible pour 200 personnes (en salle) ou 400 (en extérieur) au mois de juillet et même pour le double de personnes à partir d'août. Quelle est la différence entre un mariage par définition ponctuel et un événement’ ponctuel ? Pourquoi cette distinction peu claire ? Il faudra nous l’expliquer ».

Aucune perspective 
Selon le SNI, des milliers d'entrepreneurs ont attendu ce moment et sont donc bien préparés. « Ils sont prêts pour que tout reprenne en toute sécurité. Nous comprenons qu'il a été plus difficile de laisser reprendre rapidement leurs activités à certains secteurs, mais nous regrettons le manque de perspectives concrètes à partir de septembre. Selon Christine Mattheeuws : « Les traiteurs, organisateurs de fêtes, exploitants de foodtrucks ... voient arriver les annulations les unes après les autres et n'ont aucune perspective quant à savoir quand ils pourront à nouveau organiser des ‘fêtes normales’. Nous comprenons que tout n'est pas encore possible dès le 1er juillet. Mais par manque de perspective, les recettes de l'automne et de 2021 sont également menacées. En effet, les fêtes sont planifiées longtemps à l'avance. Aujourd'hui, le virus est mieux maîtrisé et nous connaissons la meilleure façon de nous organiser pour éviter les infections. Alors pourquoi ne pas  donner de perspective ? »

« La poursuite des préparatifs et le redémarrage concret nécessitent des lignes directrices très claires », poursuit Christine Mattheeuws. « Les entrepreneurs se sauvent souvent en proposant des alternatives, mais celles-ci ne sont souvent pas viables.  Si nous voulons éviter un massacre, nous avons besoin de toute urgence d'un calendrier réaliste au cas où les chiffres continuent à être bons. En raison du manque de perspective, personne n'ose planifier et ce gouvernement joue avec la survie de ces entreprises ».

Le SNI soutient l’idée d’imposer le port du masque dans les magasins: « si ça peut éviter un deuxième lockdown, il faut le faire »

Bruxelles, le 23 juin 2020 - Le Conseil de sécurité se penchera demain sur la question du port obligatoire du masque dans les magasins. « Si cela peut nous permettre d'éviter un deuxième lockdown et d'assouplir d'autres mesures, comme un maximum de 30 minutes dans le magasin ou un client par 10 m², alors nous y sommes favorables », explique Christine Mattheeuws, du SNI. « Nous devons nous protéger les uns les autres et le port du masque n’est qu’un petit effort pour nous sauver d'une autre crise sanitaire. Le port d'un masque devrait devenir autant que possible un automatisme pour tous. Chacun doit faire preuve de bon sens. Cela s'applique aussi bien dans les magasins que partout ailleurs ».

De la clarté pour tout le monde 

Le SNI est favorable à l'idée de rendre obligatoire le port du masque buccal dans les magasins. « Si cela améliore effectivement la sécurité et nous permet d'éviter un deuxième lockdown, alors nous devrions le faire. Le SNI espère que d'autres mesures seront également assouplies, telles que la limite de 30 minutes dans le magasin ou d'un client par 10 m², car ces mesures limitent le comportement d'achat. Or, de nombreux magasins sont déjà en difficulté. Exiger que tout le monde porte un masque buccal peut également permettre aux clients de se sentir plus en sécurité dans les magasins et d'oser faire davantage de shopping. Les commerçants éprouvent déjà de gros problèmes. Il faut donc nous assurer que les liquidités reviennent. Pour le moment, les clients font ce qu’ils veulent et cela cause frustration et incertitude ».

« Une question de bon sens »

« Le port du masque devrait devenir automatique pour tout le monde », ajoute Christine Mattheeuws. « Certaines recommandations sanitaires doivent être assouplies tant pour notre santé mentale que pour notre santé économique, mais cela n'est possible que si chacun fait preuve de bon sens. Porter autant que possible un masque en est un exemple. Et cela vaut aussi bien dans les magasins que dans les parcs ou autres lieux où des groupes se réunissent ». 

« En outre, c'est un rappel visuel : il y a toujours une forme de pression sociale. Les gens se regardent et suivent l'exemple des autres. Davantage de masques dans la rue fera prendre conscience aux gens que le COVID-19 n'a pas encore disparu. Cette crise ne doit pas se reproduire. C'est pourquoi le SNI en appelle à la responsabilité de chacun. Un masque buccal fait partie de la nouvelle normalité ».

Le SNI déçu de l’approbation de la proposition de loi sur les délais de préavis durant la période de Covid-19.

Bruxelles, le 12 juin – La Chambre a validé hier soir la proposition de loi visant à suspendre les délais de préavis durant la période de chômage temporaire pour cause de force majeure si le préavis émane de l’employeur. Cela signifie que l'employeur devra faire exécuter ou payer la période de préavis même si le licenciement est une conséquence du Covid 19. Un nouveau coup dur pour de nombreux employeurs qui sont déjà financièrement accablés par la crise. Même si le la loi n’a pas d’effet rétroactif au 1er mars et ne s’applique donc pas à ceux dont le préavis de licenciement est déjà expiré, l'approbation de cette loi est une épine dans le pied de nombreux employeurs. A quoi cela sert-il de soutenir les entrepreneurs, d'une part, par toutes sortes de mesures et, d'autre part, de quand-même les obliger à payer un délai de préavis ?


La Chambre des Représentants, réunie en séance plénière, a validé hier soir une proposition de loi du SPA visant à suspendre les délais de préavis durant la période de chômage temporaire pour cause de force majeure si le congé émane de l’employeur. Cela signifie que l'employeur devra faire exécuter ou payer la période de préavis même si le licenciement est une conséquence du Covid 19. Le SNI s’était déjà exprimé avec véhémence contre cette proposition lors de son passage en Commission des Affaires Sociales il y a quelques semaines. 

« Il faut croire que les députés ne comprennent pas les difficultés économiques auxquelles doivent faire face en ce moment les entrepreneurs », se lamente Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Même si le SNI se réjouit que le point le plus sensible de la proposition, à savoir la rétroactivité au 1er mars de la loi, ait été retiré suite à l’avis négatif du Conseil d’état, il se montre néanmoins très déçu de ce vote favorable.

Pour le SNI, cette proposition de loi risque de causer des problèmes à de nombreux patrons de PME qui sont extrêmement touchés par les conséquences économiques de la crise du coronavirus. La présidente du SNI rappelle en outre qu’un employeur ne licencie jamais par plaisir. « Cela constituera une punition pour toutes ces entreprises qui doivent licencier de bonne foi du personnel afin de garder la tête hors de l’eau et qui n'ont pas ou trop peu de moyens pour payer la période de préavis qui doit encore être effectuée après la suspension. Beaucoup de PME et de TPE peinent à s’en sortir financièrement suite à la crise. A quoi cela sert-il de soutenir les entrepreneurs, d'une part, par toutes sortes de mesures et, d'autre part, de quand-même les obliger à payer un délai de préavis ? Cette loi va encore augmenter la précarité chez nombre d’entre eux », conclut amère Christine Mattheeuws.

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