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Le SNI demande rapidement de la clarté et des mesures supplémentaires pour les PME et les indépendants : « Des mesures exceptionnelles nécessitent des compensations exceptionnelles »

Bruxelles, le 13 mars 2020 - Le gouvernement a annoncé des mesures de soutien supplémentaires suite à sa décision de fermer complètement les cafés, restaurants et discothèques ainsi que d'autres magasins pendant le week-end jusqu'au 3 avril. Compte tenu des circonstances, c'est une nécessité. L’organisation de défense des indépendants, le SNI, a réussi à faire étendre la prime de nuisance existante des travaux publics comme compensation de perte de revenu pour les établissements horeca et les magasins qui ferment leurs portes en Flandre. Le SNI demande la même chose pour les indépendants à Bruxelles et en Wallonie. Selon Christine Mattheeuws, « le SNI insiste à présent pour que les cotisations de sécurité sociale et les impôts ne soient pas dus pendant cette période cruciale. En outre, le droit passerelle doit également être étendu afin que les entrepreneurs disposent d'un revenu de remplacement. Les employeurs ne devraient pas non plus avoir à supporter les congés de maladie du personnel pendant cette période. Enfin, des mesures doivent également être prévues pour les coûts, les stocks, les fournisseurs des commerces, des établissements horeca, des maisons de repos et des hôpitaux ». Le SNI est satisfait d'avoir été entendu par tous les gouvernements mais espère que des mesures supplémentaires seront prises prochainement. En effet, l’horeca ainsi que le commerce de détail sont des secteurs qui ne disposent pas de grandes réserves et qui sont déjà durement touchés.

Il faut rapidement des mesures exceptionnelles

« Des mesures exceptionnelles nécessitent des compensations exceptionnelles », explique Christine Mattheeuws du SNI. « Nous sommes conscients qu'il s'agit de mesures nécessaires et exceptionnelles pour éviter des catastrophes humaines à long terme. Et tout le monde veut éviter la situation italienne. Mais aujourd’hui, les travailleurs indépendants sont inquiets ».

« Les mesures annoncées aujourd'hui par le gouvernement flamand, telles que la prime de nuisance, constituent un premier pas dans la bonne direction pour les indépendants Flamands. Nous demandons la même chose pour les Bruxellois et les Wallons. Mais il en faudra beaucoup plus si nous voulons éviter que des secteurs entiers soient victimes de ces fermetures. Le SNI demande la suppression du plus grand nombre possible d'impôts et de charges sociales, tant au niveau régional que fédéral. Le droit passerelle doit également être assoupli. En outre, le traitement administratif doit avoir lieu le plus rapidement possible. Par ailleurs, des mesures de liquidité sont nécessaires. »

Si un patient dispose d'un certificat médical faisant état du coronavirus, il serait bon de vérifier si le télétravail est quand-même possible. Heureusement, les gouvernements se rendent compte que des mesures sont nécessaires. Mais malheureusement, aucune mesure fédérale supplémentaire n'a été annoncée aujourd'hui. Le SNI espère qu'elles viendront bientôt.

De la clarté rapidement

« Le SNI fait tout son possible pour éliminer toute ambiguïté et les lacunes dans les mesures proposées. Dans une situation de crise comme celle-ci, nous devons tous nous serrer les coudes. Des milliers d'entrepreneurs ont été involontairement touchés par ces mesures. Nos propositions sont essentielles si le gouvernement veut éviter des dommages économiques et humains irréparables, » conclut Christine Mattheeuws.

Hausse du nombre de flexijobs: « le SNI souhaite une extension à d’autres secteurs et utiliser les flexijobs pour mettre les chômeurs au travail »

Bruxelles, le 29 janvier 2020 - Le SNI se réjouit de la hausse du nombre de flexijobs. « Cette mesure est intéressante car l'employeur ne paie que 25 % de cotisations et cet argent part directement dans les caisses de la sécurité sociale », explique Christine Mattheeuws du SNI. « Nous sommes donc favorables à l'extension du système à d'autres secteurs tels que la construction ou l’horticulture ». Le SNI demande donc que l’on étudie la possibilité que des chômeurs puissent également être utilisés comme travailleur sous contrat flexijob sans que leurs indemnités ne soient réduites. « Cela doit être strictement limité dans le temps ainsi qu’au niveau des montants que l’on pourrait percevoir », poursuit Christine Mattheeuws. « Vous aidez les entrepreneurs qui ont besoin de personnel supplémentaire, vous créez un tremplin vers un emploi pour les chômeurs et l’état perçoit également des cotisations de sécurité sociale supplémentaires. Une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties », selon le SNI.

Le lancement des flexijobs dans le secteur horeca en 2015 visait principalement à compenser l'introduction du système de caisse certifiée. « Cette mesure est intéressante car l'employeur ne paie que 25 % de cotisations et cet argent part directement dans les caisses de la sécurité sociale », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Le champ d’application des flexijobs a été élargi en 2018 au commerce de détail et aux coiffeurs. « C’était une bonne décision », selon Christine Mattheeuws. « Les établissements horeca et les petits magasins figurent dans le top 5 des secteurs qui connaissent le plus de faillites. Grâce aux flexijobs, ils ont un peu plus de marge de manœuvre financière. » Le nombre de Belges qui ont recours au système des flexijobs s’élevait à 69.301 à la fin 2019, soit une augmentation de 35 % par rapport à la fin 2018. « Il ne s'agit pas de concurrence pour les emplois ‘classiques’, car un travailleur sous contrat flexijob doit déjà être actif ailleurs à 4/5 temps et il y a du travail dans ces secteurs. Le SNI est même favorable à l'extension du système à d'autres secteurs comme la construction ou l’horticulture. C'est un bon moyen pour résoudre partiellement les pénuries de personnel. »

Un tremplin pour les chômeurs

Le SNI demande donc que l’on étudie la possibilité que des chômeurs puissent également être utilisés comme travailleur sous contrat flexijob sans que leurs indemnités ne soient réduites. « Il devrait être toutefois possible d’avoir recours à ce groupe considérablement important de chômeurs pendant les périodes de rush comme la fin d'année », poursuit Christine Mattheeuws. « Les chiffres du Forem et d’Actiris montrent qu'il y a aujourd'hui respectivement environ 200.000 et 87.000 demandeurs d'emploi inoccupés en Wallonie et à Bruxelles, dont, en tout, quelque 180.000 sont peu ou moyennement qualifiés. Il faut faire en sorte qu’ils puissent, sous contrat flexijob, venir aider des commerçants qui sont en pénurie de personnel sans qu’ils ne perdent leurs avantages sociaux », plaide la présidente du SNI. « Il faudra bien entendu limiter ce statut dans le temps et les montants qu’ils pourraient percevoir ». Les commerçants pourraient ainsi avoir recours facilement à un très grand nombre de flexijobbers potentiels.

Pour les chômeurs, cela peut signifier un nouveau départ vers une carrière active. S'ils ont pu faire leurs preuves pendant cette période, il y a de bonnes chances qu'ils se voient également proposer un contrat fixe. « De plus, il permet de sortir les chômeurs du chômage et de leur donner un certain adjuvant moral parce qu'ils ont fait quelque chose d'utile. Enfin, tout profit également pour les finances de l’état puisqu’il tire des revenus supplémentaires en cotisations sociales », explique encore Christine Mattheeuws.

« Le SNI souhaite par ailleurs également une réduction des coûts de personnel : les employeurs pourront ainsi recruter plus rapidement, durant l’année également, les travailleurs percevront des salaires nets plus élevés et l'écart entre le travail et l'inactivité sera plus important », confirme Christine Mattheeuws. « Si le gouvernement veut atteindre ses objectifs en matière d'emploi, cette mesure doit être approuvée », conclut la présidente du SNI. Le SNI va se mettra autour avec les partis politiques et discutera de la manière d'étendre le système des flexijobs et de réduire davantage les coûts du travail.

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