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Vers une prolongation du confinement ? Il faut prolonger les mesures de soutien aux entrepreneurs !

Vers une prolongation du confinement ? Il faut prolonger les mesures de soutien aux entrepreneurs !

Bruxelles, le 15 avril 2020 – Il est désormais acquis que les mesures de confinement seront prolongées d’au moins deux semaines, jusque début mai. Mais qu’en est-il de la prolongation des mesures de soutien aux entreprises dont les activités ont été légalement arrêtées depuis la mi-mars ou qui le sont de facto faute de clients, de fournisseurs ou parce qu’il leur est impossible de respecter la distanciation sociale ? Pour le SNI, la question ne se pose pas : « En ce qui concerne les mesures fédérales, les entrepreneurs doivent avoir notamment le droit d’accéder au droit-passerelle pour le mois de mai aux même conditions qu’en mars et en avril ». Et au niveau wallon et bruxellois, le SNI continue à plaider pour une aide pour les entrepreneurs qui doivent de facto fermer. « La Flandre le fait déjà, les autres régions doivent s’aligner ». L’organisation de défense des indépendants plaide enfin pour qu’une prime journalière vienne également se greffer à la prime unique d’indemnisation. « 4.000 ou 5.000€, ce ne sera pas suffisant pour le commerce de détail ou l’horeca qui seront certainement dans les derniers secteurs à rouvrir » Il faut absolument de nouvelles mesures

Le Conseil National de Sécurité ne l’a pas encore officiellement annoncé mais il est désormais pratiquement acquis que les mesures de confinement continueront à être appliquées en Belgique pour encore au moins deux semaines jusqu’au début mai. Le SNI ne remet pas en question la nécessité de ces mesures en termes sanitaires mais craint pour la santé financière des entreprises. En effet, début mai, cela fera par exemple presque deux mois que l’horeca a été contraint de fermer par décision du gouvernement fédéral. « Qu’en sera-t-il de la prolongation des mesures de soutien fédérales et régionales  ?, » se demande Christine Mattheeuws, présidente du SNI.
Le ministre des Finances a déjà annoncé de nouvelles mesures en matière de report de précompte professionnel et de tva. L’octroi du droit-passerelle pour les entreprises qui ont fermé suite à la crise du coronavirus a, quant à lui, initialement été prévu pour les mois de mars et d’avril mais quid du mois de mai ? « Pour le SNI, l’accès devra continuer à se faire aux mêmes conditions si le confinement persiste. »
Au niveau régional bruxellois et wallon, le SNI continue par ailleurs à plaider pour une aide compensatoire pour les entrepreneurs qui ont dû de facto fermer, soit par manque de clients, de fournisseurs ou parce qu’ils sont dans l’incapacité de respecter la distanciation sociale. « Il est impensable que des secteurs comme la construction ou les professions libérales ne puissent pas avoir droit à une indemnité alors qu’ils sont eux aussi complètement à l’arrêt », explique Christophe Wambersie, Secrétaire Général Wallonie-Bruxelles du SNI, « alors que c’est maintenant le cas en Flandre ».
L’organisation de défense des indépendants plaide enfin pour qu’une prime journalière vienne se greffer aux primes uniques. « La Flandre avait annoncé dès le début du confinement qu’elle accorderait une indemnisation journalière de 160€ si la période de fermeture dépassait les 21 jours. Il faut que la Wallonie et Bruxelles s’aligne là aussi. Les primes uniques de 4.000 ou de 5.000€ ne seront à terme pas suffisantes pour les commerces de détail et les établissements horeca qui seront certainement les derniers secteurs à rouvrir », poursuit Christophe Wambersie. « Nous sommes conscients que cela coutera de l’argent mais le prix à payer économique et social de milliers de faillites serait encore plus important », conclut Christine Mattheeuws.

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