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Des primes en Flandre pour les entreprises qui ne sont pas tenues de fermer. Le SNI demande à la Wallonie et à Bruxelles de s’aligner !

Des primes en Flandre pour les entreprises qui ne sont pas tenues de fermer. Le SNI demande à la Wallonie et à Bruxelles de s’aligner !

Bruxelles, le 01er avril 2020 -  Le gouvernement flamand vient de décider d’octroyer une prime unique de 3.000 euros aux entreprises qui ne doivent pas fermer, mais qui subissent une perte de minimum 60% de chiffre d'affaires en raison du coronavirus. Elle concerne entre autres les professions libérales, certains métiers de la construction (peintres, plombiers…). Par ailleurs, certains indépendants à titre complémentaire pourront également avoir droit à une prime. « Les entreprises qui devaient de facto fermer et les indépendants à titre complémentaire étaient jusqu’à aujourd’hui les grands oubliés des primes régionales », confirme la présidente du SNI, Christine Mattheeuws. Le SNI réclame que les régions bruxelloise et wallonne s’adapte également en conséquence. « Il n’y  a aucune raison pour que les mesures prises soient différentes d’une région à l’autre. Cette crise touche tout le monde, peu importe sa localisation ! »

Le gouvernement flamand avait précédemment déjà décidé d'accorder une prime unique de 4.000 euros à toutes les entreprises qui sont légalement tenues de fermer en raison des mesures édictées par le gouvernement fédéral pour lutter contre le coronavirus. Toutefois, de nombreuses entreprises encore en activité subissent également de lourdes pertes de chiffre d'affaires. 

Le gouvernement Jambon a donc décidé aujourd’hui d’également indemniser les entreprises qui ne doivent pas fermer, mais qui subissent une perte de minimum 60% en raison du coronavirus. Concrètement, ces entreprises auront droit à une prime unique de 3.000 euros. « C’est une revendication que nous portons depuis l’annonce des primes par les régions », explique Christine Mattheeuws, la présidente du SNI. « Il n’était pas normal que les indépendants et PME qui devaient de facto fermer ou qui voyaient leur chiffre d’affaires diminuer drastiquement n’aient pas droit à une indemnisation. »

La nouvelle prime sera destinée notamment aux professions libérales (kinés, dentistes…), à certains secteurs de la construction qui ne pouvaient plus réaliser que des interventions urgentes (plombiers, peintres…) ou encore à certains commerces alimentaires comme les chocolatiers. « La condition est que le chiffre d'affaires entre le 14 mars et le 30 avril soit inférieur d'au moins 60 % à celui de la même période en 2019. » 
En outre, certains indépendants à titre complémentaire pourront également prétendre à la prime. « Il est ainsi établi que ceux qui payent les mêmes cotisations de sécurité sociale que celles payées par un indépendant à titre principal auront droit à la prime de 3.000 euros. Une indemnité de 1.500 euros est également prévue pour ceux qui paient des cotisations de sécurité sociale moins élevées, à condition de ne pas être actifs à plus de 80% en tant que salarié. » 

Le SNI se réjouit de ces avancées en Flandre qui vont clairement dans le bon sens. « Les entreprises qui devaient de facto fermer et les indépendants à titre complémentaire étaient jusqu’à aujourd’hui les grands oubliés des primes régionales ». Le SNI exhorte maintenant les régions bruxelloise et wallonne à trouver des solutions et à avancer dans la même direction. « Il n’y a aucune raison pour que les mesures prises soient différentes d’une région à l’autre. La moitié des indépendants a vu son chiffre d’affaires baisser d’au moins 50%. Cette crise touche tout le monde, peu importe sa localisation !  On ne peut laisser personne au bord de la route », conclut la présidente du SNI.

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