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Archives de presse

Coronavirus: le SNI demande de la clarté : « En ce moment, nous ne pouvons plus nous permettre d’ambiguïté »

Bruxelles, le 24 mars 2020 - Selon l’organisation de défense des indépendants, le SNI, il règne actuellement de nombreuses incertitudes quant aux prescriptions imposées par le gouvernement dans sa lutte contre le coronavirus. « D'autant plus que les règles sont constamment adaptées », explique Christine Mattheeuws. « Il est temps que le gouvernement publie d'urgence une liste des entreprises qui peuvent ou non être ouvertes. Tout le monde pourrait s’y référer et s’y tenir. En outre, nous devons maintenant éviter la concurrence déloyale. Pourquoi les supermarchés sont-ils encore autorisés à vendre des vêtements, de l'électro et des fleurs alors que les petits indépendants qui vendent ces produits doivent être fermés ? Et qu'en est-il des entrepreneurs qui sont de facto pratiquement fermés ? Pensons-nous aux opticiens, dentistes, kinésithérapeutes qui ne fournissent que les soins nécessaires et à tous les fournisseurs des entreprises qui sont fermées ? Ou aux entreprises qui sont autorisées à poursuivre leurs activités, mais qui doivent fermer par manque de personnel ? Tant qu'ils sont autorisés à continuer à travailler, ils n’ont pas droit aux primes. Le SNI demande de toute urgence des mesures de soutien supplémentaires pour les entreprises qui sont « affectées à titre secondaire ». Dans le cas contraire, elles risquent, elle aussi, de graves problèmes financiers.

« Nous recevons chaque jour des milliers d’appels et de courriels d'entrepreneurs. Ils comprennent tous la nécessité des mesures prises, mais nous constatons toujours des frustrations à propos de réglementations illogiques ou peu claires. Pourquoi a-t-il fallu autant de temps pour fermer les salons de coiffure ? La distanciation sociale était chez eux une impossibilité physique », explique Christine Mattheeuws. « Les autorités ont bien travaillé durant un court laps de temps. Le SNI leur demande maintenant d'opter résolument pour la clarté, la transparence et la cohérence ». Il est temps que le gouvernement publie d'urgence une liste des entreprises qui peuvent ou non être ouvertes. Tout le monde pourrait alors s’y référer et s’y tenir ».

Des réglementations illogiques ont pour conséquence ambiguïté et en fin de compte  frustration. Nous ne pouvons plus nous le permettre dans cette situation », poursuit Christine Mattheeuws. Il faut également Veiller par exemple, à ce qu'il n'y ait pas de concurrence déloyale entre les supermarchés et les petites entreprises indépendantes. Les gens sont autorisés à se déplacer pour des choses essentielles. Alors pourquoi ne pas tout simplement pas décider de ne plus vendre d’électro et de vêtements dans les supermarchés pour le moment ? Selon le SNI, cela a en effet pour conséquence de créer une concurrence déloyale à l'égard des commerces indépendants qui sont, elles, obligées de fermer. 

Enfin, le SNI demande également que des mesures de soutien claires soient mises en place rapidement pour les entreprises qui sont touchées indirectement. Les entreprises qui fournissent du matériel aux secteurs qui sont contraints de fermer ou des secteurs qui sont autorisés à rester ouverts mais qui ne voient plus de clients. Par exemple, les kinés, les podologues et les dentistes ne sont pas obligés de s'arrêter. Pourtant, ils voient logiquement beaucoup moins de personnes et ferment souvent volontairement. Des mesures de soutien doivent également être élaborées à leur intention », conclut M. Mattheeuws.

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