Le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) émet de sérieuses critiques à l'égard des plans du Ministre Vandenbroucke concernant la gestion des malades de longue durée. Les employeurs devront payer davantage pour les travailleurs en maladie de longue durée dans le but de réduire l'absentéisme et de promouvoir la réintégration. « Un plan déséquilibré et irréaliste avec des conséquences potentiellement lourdes, » affirme le SNI.
Le SNI insiste auprès du ministre pour qu'il rééquilibre son approche partial: « Dans ce plan, qui va au-delà de ce qui avait été convenu dans la déclaration gouvernementale, seul l'employeur est sanctionné, même pour des maladies totalement en dehors de l'environnement de travail. Ceci alors que les autres acteurs (mutuelles, médecins du travail, médecin traitant) qui doivent jouer un rôle essentiel dans la réintégration restent à l'abri. Ils doivent être responsabilisés de manière plus urgente. »
De plus, l'obligation générale de réorganiser le travail en cas de maladie est irréaliste. Un employeur engage un travailleur pour une fonction spécifique. Réintégrer ce même travailleur dans une autre fonction entraîne une surcharge administrative et des coûts supplémentaires.
De nombreuses maladies échappent à l'influence de l'employeur. Pourtant, le plan oblige tous les employeurs, y compris ceux qui sont exemplaires en matière d'accueil, d'accompagnement et de réintégration des travailleurs de longue durée, à payer une « cotisation de solidarité » supplémentaire. « Ceci pourrait amener les employeurs à réfléchir à deux fois avant d'engager un travailleur vulnérable. »